Aller au contenu principal

Actualités

L'EPLEFPA devient Agrocampus de Saintonge

Une évolution dans la continuité pour les formations scientifiques, agricoles et paysagères

Le changement de nom est une évolution d’identité. Plus qu'une clarification, c'est une marche vers une plus grande efficacité en communication et une plus grande intégration dans le territoire charentais, avec des ramifications au plus proche des acteurs locaux. Alors que l'agriculture française se conjugue aussi bien au local qu’à l'international, l'envie de qualité est une constante dans un climat parfois très tendu pour les professionnels ruraux.

L'EPLEFPA est mort vive l'agrocampus. La transformation du nom, de l'EPLEFPA – Etablissement Public Local d’Enseignement et de Formation Professionnelle Agricole – en Agrocampus se veut tout d'abord formelle. Nous sommes en train de passer, avec la communication du ministère de l'Agriculture, d’une image « établissements agricoles » à une vision « établissement du vivant ».

« La raison en externe était d'être compréhensible, lisible, par le grand public ; la raison interne veut en interne est la volonté d’une bannière commune que tout le monde porte. « Je préfère que 240 personnes portent l'agrocampus de Saintonge plutôt que 80 portent leurs sites respectifs même si l’un n’exclue pas l’autre. C'est un enjeu d'équipe », a expliqué le directeur, Jean-Michel Brégeon. « Pour gérer la maison, la profession est indispensable, toutes obédiences confondue. Pour ce faire, nous venons de signer une²charte de partenariat avec la chambre d'agriculture de Charente-Maritime, autre établissement public du département. Dans le même temps, et dans ce cadre partenarial, un audit devrait être réalisé par le GAB17 pour étudier la validité du passage de troupeau laitier en bio ou en agriculture de conservation des sols. Nous rappelons en permanence à nos étudiants que, s'ils sont des professionnels de l'agriculture, il est important de donner du temps au collectif en s'impliquant dans les mouvements syndicaux, dans la vie de la Chambre d'agriculture, en travaillant les uns avec les autres, en faisant vire les réseaux, physiques et numériques. L'évolution vers l’agroécologie qui aujourd’hui est une objectif partagé par tous, se fera avec la science et la technique, cette dernière avançant avec les acteurs de terrain en réseau. Cette puissance des échanges sur le terrain est indispensable à l’évolution de nos agricultures. »

PAYSAN N°1224, février 2020.

Suite de l'article : http://www.lepaysanvigneron.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=4075 (espace abonné nécessaire)